La COP 21 est l’occasion pour le monde entier de se pencher sur la question écologique. On parle souvent de l’engagement de l’industrie du luxe et plus particulièrement des créateurs de mode comme Stella McCartney mais qu’en est-il des joailliers ?
Martine Leclercq est une passionnée qui parcoure les salons spécialisés et les fermes perlières du monde entier pour trouver les perles rares : celles qui écriront une histoire commune entre la créatrice et l’acheteuse.
Avant toute chose il est important de faire une petite mise au point lexicale :
Le label Bio n’existe pas pour les perles et ce qu’on appelle « perle naturelle » ou « perle fine » n’est pas forcément une perle bio. Il s’agit en réalité d’une perle qui s’est formée sans l’intervention de l’homme contrairement à la perle de culture. Ces perles sont élevées aux quatre coins de la planète de l’Australie aux Iles Fidji en passant par Tahiti, le Japon, Les Philippines ou l’Indonésie.
En ce qui concerne les perles le principal danger lié au réchauffement climatique est son impact sur la montée des eaux et donc sur les installations des fermes perlières. Ces fermes sont parfois installées en mer sur des pilotis artisanaux et donc fragiles. Chez Oclerc toutes les perles utilisées pour fabriquer des bijoux proviennent de récoltants soucieux de l’environnement. Des perliers, comme Jacques Branellec, un Breton expatrié aux Philippines, contribuent à rendre ces eaux plus propres en sensibilisant les populations locales aux techniques de pêche respectueuses de l’environnement.
Notre éco-système est fragile et la beauté d’une perle nous rappelle combien il est primordial de le préserver.